Zone de Texte: Dématérialisation des marchés, les raisons de sa faible utilisation : La dématérialisation peut être définie comme l’envoi par voie électronique (mail, internet) de tout fichier informatique. Depuis le 1 janvier 2005, aucun établissement public ne peut refuser les offres dématérialisées des candidats dans les procédures d’appels d’offre. Plus de deux ans après la mise en place de cette réglementation, il faut reconnaître que les fournisseurs utilisent rarement cette possibilité pour deux raisons principales : les problèmes de sécurité liés aux envois dématérialisés (virus) avec le risque de rejet des offres, et la diversité des formats des  documents dématérialisés qui génère de nouvelles lourdeurs. Aujourd’hui, la dématérialisation ne peut plus être ignorée, puisqu’à partir de 2010, les établissements de soins auront la possibilité d’imposer l’envoi dématérialisé des offres à leurs fournisseurs.

Dématérialisation et interopérabilité : La dématérialisation peut être un document scanné, un fichier Word, Excel, PDF, etc. mais n’offre pas d’avantages tangibles par rapport aux documents papiers.
L’interopérabilité est une forme de dématérialisation permettant l’échange par voie électronique, de fichiers informatiques, exploitables dans les logiciels marchés sans ressaisie. Il en découle des gains de productivités importants. Mais l’interopérabilité nécessite des interfaces compatibles entre elles. Un grand nombre d’interfaces en rend l’exploitation impossible : par exemple pour interfacer entre elles 250 organisations hétérogènes, (hôpitaux, fournisseurs) il faudrait développer 31.250 interfaces. 
La solution réside dans l’adoption par tous d’un standard d’interopérabilité. Cela permet à chaque organisation de ne développer qu’une seule interface pour les échanges, indépendamment des logiciels marchés utilisés. C’est ce standard (appelé M.I.O. pour Marché Inter Opérable) qu’a réalisé l’association PHAST (Association à but non lucratif créée par des pharmaciens hospitaliers). 

L’interopérabilité avec le standard M.I.O. : Le standard M.I.O. n’est pas un logiciel. C’est un ensemble de documents mis gratuitement par PHAST à la disposition des éditeurs de logiciels ou des développeurs informatiques pour réaliser les interfaces des logiciels marchés utilisés actuellement par les établissements de santé et les fournisseurs afin de les rendre interopérables. C’est donc aux éditeurs de logiciels de rendre leurs logiciels compatibles M.I.O.
Avec M.I.O., les établissements mettent à disposition leurs états des besoins destinés aux fournisseurs qui les intègrent dans leurs logiciels marchés sans ressaisie. 
Les candidats envoient, au format M.I.O., leurs offres qui seront exploitables par les logiciels des établissements de soins, à nouveau sans ressaisie.
Par la suite, les notifications des attributions seront intégrées directement dans les logiciels des fournisseurs retenus.
Enfin, toutes les évolutions du contrats tels qu’avenants, résiliations, etc. sont gérées directement dans les applications.
Les gains de productivités de part et d’autre sont évidents et significatifs.

La sécurité des échanges avec M.I.O. : Par nature, les fichiers échangés avec M.I.O. ne sont pas vulnérables aux virus. En effet, contrairement à la pratique courante qui consiste à transmettre des documents Excel (qui contiennent des exécutables susceptibles de contenir des virus), il est bien plus sûr de véhiculer les informations sous forme d'un document M.I.O., puisqu'il s'agit d'un format XML, ne comportant aucun exécutable. De ce point de vue, l'usage de MIO renforce considérablement le niveau de sécurité virale.
Un contrôleur automatique mis au point par PHAST garantit que les envois de documents M.I.O. ont été émis correctement et qu’ils n’ont pas été altérés pendant leur transport. Enfin, des mises à jour automatiques garantissent la compatibilité de lecture entre l’émetteur et le receveur. 

Le standard M.I.O. devient une réalité : Rappelons que c’est notre Société qui a saisi PHAST pour élaborer un standard d’interopérabilité des marchés. Nous avions en effet pressenti dès le début de l’année 2004 les difficultés qu’entrainerait la dématérialisation.
Notre Société a implémenté le standard M.I.O. dans les différentes versions du logiciel MARKETIS (Dispositifs médicaux, Prothèses orthopédiques, Diagnostic in-vitro et laboratoires pharmaceutiques). Nos principaux clients ont décidé d’adopter M.I.O. et les premières mise-à-jour de MARKETIS sont en phase de réalisation.
Côté établissements de soins, la commission d’achat logistique qui regroupe les directeurs généraux de l’ensemble des CHU a retenu M.I.O. comme standard d’interopérabilité des marchés. La phase d’intégration de M.I.O. dans leurs logiciels de gestion des marchés a déjà commencé pour certains d’entre eux.

Si vous souhaitez plus d’informations sur M.I.O. cliquez ici pour consulter la FAQ de M.I.O

Dématérialisation des marchés : le standard M.I.O. (PHAST), une approche logique, économique et fiable.

Avril 2007

Avril 2007